Frelon asiatique : arrêtons de piéger n’importe quoi n’importe comment !

par Michel

Le frelon européen (essentiel à l’apiculture car il est le prédateur d’un des parasites des ruchers, et n’attaque que peu les abeilles) est très affecté par le piégeage du frelon asiatique.

Différents départements, après avoir mis en place des campagnes systématiques de destruction des nids, se refusent désormais au piégeage massif. Bretagne Vivante rappelle que toute intervention sur le milieu naturel insuffisamment encadrée (experts scientifiques et/ou naturalistes) s’avère très délicate, avec des conséquences pouvant aboutir à l’inverse des résultats souhaités.
Elle recommande donc aujourd’hui de se conformer uniquement aux méthodes actuellement préconisées, qui consistent à limiter l’impact du frelon sur les ruches :
 en posant des pièges uniquement au niveau des ruchers attaqués, entre juin et septembre,
 en essayant de détecter le plus tôt possible les nids pour les détruire entre avril et juin. Les observations montrent que le frelon asiatique s’implante surtout en milieu urbain,
 en détectant précocement l’arrivée du frelon dans les zones non encore envahies pour essayer de détruire les colonies rapidement et ralentir la propagation de l’espèce.

Comment les piéger ?
Il faut poser les pièges uniquement au niveau des ruchers attaqués, entre juin et septembre. Un piège placé loin d’un rucher capturera moins de 1 % de frelons asiatiques. Seul le piégeage du mois de juin peut avoir un effet sur la survie des colonies de frelons avoisinant un rucher. Il est préférable d’utiliser un piège à sélection physique et un appât le plus sélectif possible (comme le jus de cirier) et de le concevoir pour permettre la fuite des petits individus (http://anti-frelon-d-asie-jp33.over-blog.com/article-piege-tres-selectif-pour-la-grande-serie-67774423.html).

Voir en ligne : Quand la lutte contre une espèce invasive éradique surtout les espèces à conserver…